10 Janvier 2018 L’Association des pêcheurs des plaisanciers d’Antibes sur la défensive

Méfiants à l’égard du nouveau gestionnaire du port Vauban, les pêcheurs plaisanciers en tension avec la mairie d’Antibes

Le local de l'APPA , sur le port,récemment rénové il y a un an devra être démoli... (
 
Le local de l’APPA , sur le port,récemment rénové il y a un an devra être démoli… ( Photo Sébastien Botella
 

L’Association des pécheurs plaisanciers d’Antibes est plutôt sur la défensive depuis l’arrivée du nouveau gestionnaire Vauban 21. Le président refuse toujours de signer la convention que propose la mairie au club. L’association a peur de disparaître.

Sourires crispés lors des vœux du président de l’Association des pécheurs plaisanciers d’Antibes ce dimanche. La convention que propose la mairie au club depuis l’arrivée du nouveau gestionnaire du port Vauban. Source de tension, de crispations et d’agacements.DES LOCAUX SUPPRIMÉS?« Depuis le 1er janvier 2017, la CCI a pris les commandes du port. Aujourd’hui, nous n’avons plus la gestion des places, on nous demande même d’en supprimer. Les cartes d’accès nous sont facturées 320 euros par an.

Le club a dû en acheter pour les responsables bénévoles qui voulaient démissionner », liste amer le président Marc Martini qui poursuit: « Le projet de nous supprimer nos locaux – pour un parking de 800 places – est toujours d’actualité, nous ne savons pour l’instant pas à quelle échéance ni dans quelle mesure nous bénéficierons d’un éventuel remplacement. »

 

« DEPUIS 50 ANS LES LOIS ONT ÉVOLUÉ »

Le premier magistrat a répondu en assurant que cette convention « protège les clubs pour 25 ans » avant de répondre aux doutes émis par le président de l’Appa. « Je crois qu’il y a un certain nombre de choses qui font que depuis 50 ans les lois ont évolué et qu’il est interdit de gérer des places attribuées. Et cela, pour vous protéger Monsieur le président! On préfère que ce soit le gestionnaire qui gère les places plutôt que l’on vienne vous poser des questions? Sur ce point, je ne peux pas m’opposer à la CCI. Par contre, j’ai noté qu’au-delà de la rigueur, une certaine rigidité a été parfois observée lors de la mise en application d’un certain nombre de règles. J’ai rencontré le président et le directeur général de la CCI, je pense qu’il y aura désormais un peu plus de souplesse. »